Un moment très émouvant passé avec les enfants de Beyrouth.
Là-bas la situation est critique : économie au plus bas, si bien que les coupures d'électricité sont fréquentes, donc connexion pas toujours facile,
et tous les enfants n'ont pas les mêmes chances. Même si les enseignants et le service culturel de l'ambassade font le maximum pour que chacun possède son ordinateur et un mobile.
Durant ces conférences, certains s'enveloppaient de couvertures : sans doute les maisons manquent de chauffage. Mais les enfants sont enthousiastes, portés par le dynamisme et la conviction de leurs enseignants, qui défendent la littérature jeunesse, et la louent.
Un enfant m'a demandé : - Au Liban, on a une devise : quand ça va pas, ça ira quand même. Est-ce que dans vos livres, vous avez la même devise ? Oui, bien sûr, les épreuves sont faites pour qu'on les enjambe allègrement, même si parfois, le découragement nous prend. C'est là que j'essaie d'emmener mes personnages, que la vie les transcende, qu'elle soit leur guide, leur élan.